exploration ( ouvert a tous )

[i]Temperance s'était engoufrée dans la jungle voulant voir les secrets qu'elle pouvait renfermer... Elle n' était pas du genre a rester sans rien faire et avait décider d'explorer un peu les environ . De toute facon meme si les secours parvenaient a les localiser, ce dont elle n'etait aps vraiment convaincu, ils mettraient des heures voir meme des jours a arriver, donc elle avait tous le temps pour explorer cette vaste foret ... Alors qu'elle marchait elle avait l impression d'etre suivi, plusieurs fois elle se retourna pour voir si personne ne la suivait. Elle n'atit pas du genre a avoir peur, loin de la, tout le monde lui disait que n'avoir peur de rien nipersonne etait un de ses gros défaut, mais ici, quelques chose la faisait frissonner... Elle continua a avancer en restant quand meme sur ses gardes ....

[Je squatte ^^]

Cela faisait plusieurs heures que le crash avait eu lieu et que Joy c’était réveillé. Pas mal de personnes comme elle avait survécut, c’était assez incroyable. Presque aucune blessures … C’était assez étrange. Enfin bon, il y avait tout de même eut des morts. Heureusement, Joy n’avait perdus aucun être chair puisqu’elle ne connaissait personnes dans cet avion. Les secours n’étaient toujours pas arrivés. Normalement ils ne devraient plus tarder. La forêt devant la plage paraissait immense. Mais alors, il n’y personne d’autres sur cette île. Pas un seul habitant, sinon il serait venus à cause du boucan provoqué par l’avion. Pour savoir à quoi ressemblait cette île, Joy décida d’aller y faire un tour. Y devait sûrement rien y avoir de dangereux. Les animaux s’y trouvant ne doivent pas être agressifs. Ils ont sûrement pris peur à cause de l’avion. La jeune femme ne savait pas quoi emmener car elle n’avait toujours pas retrouvée ses deux grandes valises noire et rose. Dedans se trouvait ce qu’il faudrait pour aller séjourner quelque temps chez une personne…

« On va dire que je suis en vacances sur une magnifique île … »

Joy s’avança vers la jungle, un peu tremblante. Elle avait peur de ce perdre dans cette immense jungle. Mais il fallait qu’elle soit courageuse, elle pourrait trouver quelque chose d’intéressant comme une source d’eau potable, des fruits qui pourraient bien nourrir ou peut-être des affaires se trouvant dans les valises qui pourraient servir. Joy venait de franchir les 20 premiers mètres dans la jungle. Elle avait déjà l’impression de ne plus entre le bruit de la mer ni des survivants du crash. Qu’allait-elle trouver ? Tout en continuant de marcher, elle trébucha sur une branche d’un arbre puis tomba dans de la gadoue. Ca commençait bien …
Après s'être un peu nottoyé le visage, Joy continua d'avancer doucement dans la jungle sans faire trop de bruit. Tout à coup, elle entendit du bruit plus loin. Par simple réflex, elle hurla, en ayant pensé que c'était une bête ou autre chose. Mais en regardant mieux, elle pouvait voir deux personnes.

*La peur bleue que je me suis faite ...*

[Pas de souci au contraire ]

La jeune femme que Sayid avait surpris le repéra après s'être vivement retournée. Comme toute personne sensée aurait fait, elle eut une réaction des plus normales : suprise, elle lui lança une pîque et eut l'air d'avoir une furieuse envie de lui en coller une. Sayid sourit intérieurement : apparemment cette jeune inconnue était loin d'être innocente et pourrait donc se défendre au cas où quelqu'un de malveillant tenterait de l'approcher. Ce n'était pas le cas de l'Irakien, mais n'importe qui aurait pu se trouver à sa place : un rescapé psychopathe qui, ayant vu cette femme entrer seule dans la jungle, l'aurait suivie pour l'agresser. Après tout, qui sait le genre de personnes qu'il pouvait y avoir sur cette île ?

Sayid s'apprêtait à répondre à celle qu'il avait suivie jusque-là par la positive, tout en forgeant une explication dans son esprit, quand il entendit quelqu'un crier pas bien loin de là. Aussitôt, il tourna son regard vers l'endroit d'où provenait le son et jeta un coup d'oeil à son accompagnatrice. Cette dernière avait elle aussi l'air inquiet, et tous deux se précipitèrent vers la personne en détresse. Lorsqu'il arrivèrent vers elle - elle se trouvait seulement à quelques pas - ils se rendirent compte qu'elle avait l'air un peu plus rassurée.

*Elle a sûrement du nous entendre et aura cru que c'était autre chose. Au moins, maintenant elle sait que nous sommes des humains et pas des bêtes sauvages.* songea Sayid.

Il était vrai que la forêt, inquiétante, pouvait amener à quelques 'hallucinations' de ce genre, sans compter qu'il n'y avait pas longtemps qu'ils avaient tous subi un terrible crash. Il faudrait du temps pour s'en remettre...

- Alors comme ça on vous a fait peur ? demanda gentiment Sayid à la jeune femme, avec un sourire.

temperance se remit vite de la petite peur que lui avait sans faire expres le jeune homme, cependant son regard ne s'était pas radoucit, elle continuait a le fixer et allait continuer a l'engueuler quand elle entendit un cris.. Elle se raidit aussitot et au meme moment avec le jeune homme ils se précipitèrent vers le bruit....


* Au moin il est courageux *

lorsqu'ils arrivèrent près du bruit, ils virent une jeune femme , elle ne bougeait, et avait l'air effrayée, cependat cet air disparu qaund elle les vit .... temperance se dit que cette jeune femme avait du etre surprise d'entendre des voix, tout comme elle l'avait été, cependant elle s'assura quand meme qu'elle n'avait rien

vous allez bien ?

elle reporta son attention sur le jeune homme qui demanda avec un sourir qui enerva Temperance si la jeune femme avait été effrayée..

Et sa vous fait rire ?

* calmez vous bones *

Elle entendit dans sa tete la voix de Booth lui dire de se calmer que les gens été civilisée et ne hurlait pas les uns sur elle autres ... Ce qui été evidement vrai.. Elle se calma quelques peu et regarda autour d'elle ..., le calme était entierement revenu dans la jungle ... un calme quelque peu deroutant..

Au départ, Joy pensait avoir à faire à des bêtes ou autre choses. Mais maintenant, elle se sentait rassurée en voyant d'autres survivants du vol 815. La jeune reprenait son souffle, elle avait presque envie de rire. Pourquoi ? Et bien, Joy avait de la boue des pieds jusqu'au cou à cause de tout à l'heure, quand elle avait tribuchée sur une branche. La femme lui demanda si elle allait bien. D'un simple geste de la tête, oui. Puis Joy répondit à l'homme.

"Et bien, on va dire que j'ai hurlée parce que c'était un simple reflexe ..."

Joy continua d'enlever la boue qu'il y avait sur elle puis elle regarda les deux interlocuteurs. La femme posait un drôle de regard sur l'homme, comme ci il y avait eut une dispute. Enfin, ce n'était pas ses affaires...

"Vous êtes venus dans la forêt pour voir comment sont les lieux ? En tout cas c'est mon cas"

Elle lança un simple sourire au deux personnes devant elle. Tout était calme autour d'eux. C'était presque étrange. Joy avait quelques frissons. Mais tout ça la motivée.

L'humour que Sayid avait tenté de faire pour rassurer un peu plus la jeune femme n'avait pas l'air d'avoir porté ses fruits en ce qui concernait l'autre personne en sa compagnie. Elle lui lança un "Et ça vous fait rire" auquel il aurait encore une fois bien répondu, mais l'autre présence féminine du groupe dut comprendre que ça risquait de mal tourner si elle n'intervenait pas. Justement, elle prit la parole et expliqua que sa présence ici était due à la curiosité de voir comment étaient les lieux. Et dire qu'elle ne se doutait pas du danger qu'une telle forêt, si dense et si sombre, pouvait receler... Sinon jamais elle n'aurait osé y mettre les pieds, seule tout du moins.
Après avoir à son tour donné la raison pour laquelle elle se trouvait elle-même à cet endroit, la jeune femme que Sayid avait suivi se tourna alors vers lui et le relança d'un air froid. L'irakien n'aimait pas trop ça, mais il devait avouer qu'il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. A sa place, il aurait sauté sur son "poursuivant" sans aucune hésitation - réflexe d'ex soldat.
Quoi qu'il en soit, Sayid trouva plus intelligent de faire profil bas : le moment n'était pas aux disputes et il lui semblait que son interlocutrice était plus que bornée.

- Je m'apelle Sayid, répondit-il à côté, exprès. Et je cherchais du bois, voilà pourquoi je suis ici. Il ne faut pas se leurrer, les secours n'arriveront pas immédiatement, et nous devrons passer au moins une nuit sur cette île. Un feu nous réchaufferait et tiendrait les bêtes sauvages potentielles éloignées de notre campement.

Il hocha la tête pour bien montrer qu'il savait ce qu'il était en train de dire. Il voulait que ses deux accompagnatrices soient conscientes du danger qu'elles pouvaient courir.

Avant de se présenter, Joy dit quelque chose qui étonna Sayid : elle pensait que les bêtes sauvages que les survivants pourraient trouver dans la forêt seraient des animaux tels que des serpents ou des sangliers, donc "pas des bêtes méchantes". A première vue, la jeune Joy n'avait pas vraiment mis les pieds dans un tel endroit avant aujourd'hui, sinon elle saurait que c'était tout le contraire. Sayid vit que leur interlocutrice s'apprêtait à répondre, sûrement pour se présenter elle aussi. Et bien que l'Irakien ait envie de savoir quel était le nom de cette personne si têtue et d'apparence si froide, il décida de parler en premier.

- Détrompez-vous, même s'il n'y avait que des serpents et des sangliers sur cette île, je doute fort qu'ils nous laisseraient tranquilles. Les cadavres vont attirer ces derniers vers le campement, c'est pourquoi il va falloir surveiller nos arrières. S'ils viennent vers nous, il est clair que ce serait peu probable qu'ils nous attaquent directement, mais en nous promenant dans la jungle, nous sommes sur leur territoire et s'ils sentent leurs petits en dangers, ils n'hésiteront pas à charger. Une blessure de sanglier peut être mortelle, alors prenez garde à vous, expliqua-t-il encore de sa voix posée mais assurée.

Comme Joy demandait ensuite de quel côté l'avion avait pu s'écraser, Sayid se gratta le menton où poussait une fine barbe histoire de réfléchir, quand on répondit avant lui. Inutile de se demander qui cela pouvait bien être... ^^

temperance était restée silencieuse car elle était toujours en colère contre Sayid de l'avoir surprise. Elle écoutait la conversation et a son grand étonnement l'homme n'avait pas l'air la pour jouer les Caid comme elle l'avait penser au premier abord, il avait l'air d'en connaitre un rayon sur la survie et la vie en pleine nature contrairement a la jeune fille qui 'aviat pas l'air de se rendre compte du danger ... Temperance connaisasit bien les danger de la nature et en particilier de la jungle ,sa petite escapade en foret Guatemalienne l'avait plutot marquée .... Elle vit que les deux jeune gens qui l'accompagnait se présentait l'un a l'autre alors qu'elle n'avait aps encore ouvert la bouche . Elle se demandait bien pourquoi des gens qui ne se connaissait aps pouvait avoir un quelconque envi de savoir qui était qui ....

* la sociabilité *

Elle se réprimanda interieurement de penser de cette manière, ils étaient sur un ile perdu et les secours n'étaient sans doutes pas près d'arriver, il valiat mieu faire des efforts et se montrer un tant soit peu sociable envers les personnes qui étaient avec elle. mais avant ça, elle repondit a la jeune femme quand a leur position sur l'ile coupant presque la parole au jeune homme

statistiqumeent nous aons du sérieusement dévier de notre axes car l'avion n'étant pas arrivé a destination si nous étions dans l'axe de vol original les secours auraient du etre la depuis pas mal de temps déja... donc je dirait que nous avons bien dévié !!!

Elle marqua une pause se rendant a la réalité qu'iils allaient sans doute devoir rester sur cette ile un bon moment... puis elle fini par se présenter

Je m'appelle Temperance

Elle regarda Sayid

Se que vous dite est vrai, on devrait chercher du bois pour faire des feux en espérant que les bestioles soient plus attirer par les cadavres que par la chair vivante

Elle faisait des efforts meme si le tact n'était pas son fort, elle pensa par la suite qu' une des deux personnes avec elle avait peut etre perdue quelqu un dans ce crash et le mot cadavre ne devait pas specialement faire plaisir a entendre..

Sayid eut enfin la réponse attendue : Temperance, voilà comment la jeune femme s'appelait. En même temps, il ne savait pourquoi, mais ce prénom lui indiquait une forte personnalité... Etait-ce simplement parce qu'il ne l'avait jamais entendu de sa vie et qu'il l'associait forcément à cette personne en particulier ? Allez savoir... Quoiqu'il en soit, sa petite excuse à propos du bois fit mouche auprès des deux rescapées, qui ajoutèrent chacun leur tour que c'était une bonne idée. D'ailleurs, Joy se mit à en chercher immédiatement, les yeux posés sur le sol afin de repérer une branche cassée ou quoi que ce soit d'autre qui alimenterait un feu. Sayid avait bien entendu déjà constitué une réserve près de la plage - une réserve largement suffisante. Mais s'ils se remettaient tous les trois à récupérer du bois, ils pourraient allumer plusieurs foyers, ce qui serait mieux.

- Tout bois sera le bienvenu, nous en avons largement besoin, ajouta Sayid avant de se tourner vers Temperance pour continuer : Vous avez raison, notre avion a dû dévier, ne serait-ce qu'un minimum. Peut-être y a-t-il eu un problème technique qui a forcé l'appareil à changer de trajectoire.

Il eut un sourire chaleureux pour ses deux accompagnatrices et lança de nouveau :

- Les secours devraient bientôt être là, néanmoins. Le pilote a du les prévenir et ils doivent être en route. Il ne faut pas s'inquiéter ; contentons-nous d'être heureux de se trouver encore en vie...

Sa voix baissa d'intensité, et il espéra sincèrement qu'aucune des deux personnes ici présentes n'avaient perdu de proche dans le crash, ce qui serait une terrible chose. Se retrouver sur une île déserte, plein de contusions et de blessures en tout genre était déjà difficile à supporter pour certains, mais quand en plus on avait perdu quelqu'un que l'on aimait... Sayid n'aurait pas supporté que Nadia en fasse partie par exemple...

- Allons-y alors ! reprit-il, plus enjoué, commençant à chercher du bois parmis les épais feuillages du sol.

Depuis quelques minutes que Sayid et les deux jeunes femmes cherchaient du bois et en ramassaient pour le feu, l'Irakien avait attendu un moment propice pour parler de la blessure à la jambe qu'avait Temperance. Cette dernière lui avait paru froide, pas très amicale donc, et surtout avec un caractère bien trempé. Sayid ne voulait donc pas la brusquer, et il se pourrait très bien qu'elle l'envoie balader s'il essayait de l'aider. C'était ce qui l'avait empêché de lui proposer de regarder sa blessure jusqu'à maintenant. Cependant, ce genre de choses pouvait rapidement s'infecter, et Temperance pouvait très bien finir par y laisser sa jambre ou même carrément sa vie. Si c'était le cas, Sayid s'en voudrait jusqu'à la fin de son existence.

C'est pourquoi il s'approcha de Temperance, ne remarquant pas que plus loin, Joy s'était éloignée et n'était maintenant plus en vue. Il lui posa une main sur l'épaule et elle sursauta, l'air énervé. Aussitôt, pour lui éviter de lui hurler dessus pour rien, il s'excusa et s'expliqua :

- Pardon, je ne voulais pas vous surprendre. Je tenais simplement à regarder votre blessure si vous n'y voyez pas d'inconvénient. Je ne suis pas médecin mais je m'y connais en soins précaires - il faut dire que nous n'avons pas grand-chose ici pour nous soigner. Je pourrais faire en sorte que ça ne s'infecte pas. Est-ce que je peux ?

Il la regarda dans les yeux, espérant de tout coeur qu'elle dise oui. Si elle refusait, sa vie pourrait être mise gravement en danger et ce serait vraiment dommage que ça arrive juste parce que sa personnalité lui interdisait d'être sympa.

*N'exagère pas ! Je suis certain que lorsqu'on la connait mieux, elle peut être beaucoup plus souriante. Il est normal qu'elle réagisse comme ça, alors qu'elle se trouve en compagnie de gens qu'elle n'a jamais vus de sa vie !*

Sayid fut étonné que Temperance accepte qu'il regarde sa blessure. Elle lui avait parue tellement distante la minute d'avant ! Cela dit, elle avait du réfléchir et se doutait que si l'Irakien lui avait proposé une telle chose, c'était parce qu'il savait quoi faire. On lui avait souvent dit qu'il pouvait se montrer très persuasif d'un simple regard, c'était d'ailleurs une des raisons pour lesquelles les groupes extrêmistes lui avaient proposé de rejoindre leur rang. C'était aussi pour ça qu'on l'avait choisi lui pour convaincre son cousin de se faire sauter lors d'une mission kamikaze. Autant de souvenirs terribles qui remontaient de temps à autre à la surface... La plus grande peur de Sayid était d'être pris pour responsable du crash de l'avion. Après tout, on lui avait aussi causé des problèmes à l'aéroport juste parce qu'il était Irakien, alors là...

Chassant ces pensées qui n'avaient rien à faire dans sa tête en cet instant, il se pencha et observa la jambe de Temperance. La blessure était profonde, et même si le sang avait coagulé en surface, il restait quelques endroits bien touchés qui pouvaient s'infecter encore plus que le reste. Sayid ne pouvait pas faire grand-chose à part bander la jambe et trouver de l'alcool. Il enleva sa chemise et en déchira un grand morceau qu'il commença à enrouler autour de la jambe de Temperance tout en expliquant :

- Il faut qu'on retourne sur la plage. Il va surtout falloir vous reposer, en attendant je vais essayer de trouver de l'alcool puis je reviendrai vous voir et je soignerai correctement votre blessure. Ca risque de piquer, mais c'est le seul moyen pour désinfecter complètement et enlever toute chance d'attraper quelque chose de grave.

Après en avoir terminé, il se releva puis regarda furtivement autour d'eux. Où était passée l'autre jeune femme qui les accompagnait ?

- Mais où est Joy ? interrogea-t-il, inquiet. On ne peut pas rentrer sans elle. Il faut la retrouver. J'espère qu'elle n'est pas allée bien loin !

Temperance fit une grimace de douleur lorsque Sayid serra le bandage autour de sa jambe afin de le faire tenir. Ce n'était pas le moment de le perdre : le jeune Irakien n'avait pas trente-six chemises à sa disposition, et avec la marche qu'il fallait encore faire pour retourner à la plage, le fameux bandage se devait d'être bien accroché. Puis Temperance se mit à appeler Joy, et tous deux espéraient que cette dernière leur réponde. Si ce n'était pas la cas, qu'aurait-il bien pu lui arriver ? Sayid s'en voudrait de n'avoir pas été assez attentif et que ça ait coûté la vie à une personne. Il n'était pas tenu de surveiller et de protéger tout le monde, mais ses connaissances lui permettaient de le faire. Si cela pouvait sauver des vies, alors tant mieux.

Sayid et Temperance avancèrent un peu à l'aveuglette dans les fourrés, quand Sayid entendit un bruit provenir d'en face. Puis Joy apparut de derrière un immense arbre, tenant quelque chose dans la main. Quand l'Irakien eut bien regardé ce qu'elle tenait, il reconnut alors des amandes tropicales. Joy le confirma, ajoutant qu'elle avait vu beaucoup d'arbres et que cela pourrait constituer un repas - certes mince et pas vraiment nutritif, mais c'était déjà ça - pour les rescapés.

- C'est génial, ça pourrait certes aider le temps que les secours arrivent. Mais je ne doute pas qu'ils arriveront bientôt. On pourrait revenir en chercher plus tard, avec d'autres personnes, ou essayer de trouver un sac pour les mettre dedans. En attendant, il faut qu'on retourne à la plage, je dois chercher de l'alcool pour la blessure de Temperance. Je pense fouiller la carlingue, je pourrais peut-être trouver une petite bouteille...ce serait déjà ça, expliqua-t-il en mettant les mains sur ses hanches.

Il était vrai que les secours n'arriveraient pas tout de suite, et que ses amandes tropicales ne seraient pas vraiment ce qui garderait en vie une personne. Et peut-être que des gens n'aimeraient pas ça, ou serait alergique ... C'était pas très encourageant tout ça ... Maintenant, il fallait revenir sur la plage. Sayid devait trouver de l'alcool pour la blessure de Temperance. Celle-ci voudrait venir l'aider pour en trouver dans le carlingue. Joy devrait-elle les suivrent ? Elle ne serait pas vraiment d'utilité.

"Si ça ne vous dérange pas, je préferais aider les autres à faire leurs campement et aider les blessers"

Elle souria aux deux interlocuteurs. Joy mit ses mains dans ses poches en attendant que tout le monde se mettent à marcher vers la plage.